Le combat des yamabushis a commencé. Ces puissants sorciers corrompus par leur soif de pouvoir invoquent des esprits élémentaires maléfiques qui s’affrontent sans relâche jusqu’à ce que l’un d’eux ressorte victorieux de la spirale de désolation où s’entremêlent bois, feu et eau. Qui l’emportera ?
Hi Mi Ki est un jeu d’Aurélien Martin édité par Robin Red Games actuellement en campagne de financement participatif sur Kick starter. C’est un jeu assez abstrait conçu pour 2 à 4 joueurs mais dont les règles incluent non pas un, mais deux modes de jeu en solo qui sont assez différents l’un de l’autre.
Le jeu se déroule dans une arène quadrillée où sont placés des D6. Les faces de chaque dé sont associées à trois éléments, chacun représenté deux fois sur les faces opposées : eau, feu ou bois.
A chaque tour, nous avons deux actions possibles :
– pivoter un dé sur une case adjacente, révélant ainsi une autre face et permettant de déplacer le dé dans l’arène d’une case à l’autre
– tourner des dés sur eux-mêmes (sans changer de face), pour préparer leurs déplacements ultérieurs.
Lorsque les dés se trouvent au contact de dés adverses, les combats entre les yokaïs se résolvent en marquant des points à la manière d’un pierre feuille ciseau (lézard, Spock) : le feu brûle le bois, le bois flotte sur l’eau et l’eau éteint le feu. En cas d’égalité (deux yokaïs identiques), on rejoue ! Il est possible de faire des combos en déplaçant un dé au contact de plusieurs dés adverses.
L’objectif est bien évidemment de vaincre l’ensemble des yokaïs adverses en manipulant ses dés avec réflexion, anticipation et tactique.
Le premier mode solo, Muk Yan, est présenté comme un entraînement pour travailler sa technique en vue de parties en multijoueur. Il s’agit d’affronter un adversaire fictif dont les actions sont déterminées par une IA bien décrite dans les règles.
Le deuxième mode solo, Mindlock, est une succession de 48 challenges à résoudre en un nombre de coups le plus bas possible. On a ici affaire à un casse-tête qui rappelle un peu les pierres de Coba (pour les jolis dés) ou les Smartgames comme l’Aventurier où l’on déplace des pièces jusqu’à résoudre les défis qui se succèdent avec un niveau crescendo de difficulté.
Le matériel est soigné et la spirale des éléments sur la boîte capte le regard et donne vraiment envie de jouer, surtout si l’on aime les jeux abstraits. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de la campagne Kickstarter !